Drogue et alcool chez les parlementaires, le retour.
Ces dernières années, les médias français ont multiplié les révélations sur le sujet. À la volée, on peut citer quelques affaires marquantes : comme la consommation de cocaïne de l’ancien député Renaissance des Hauts-de-Seine Emmanuel Pellerin, en retrait du groupe depuis 2023. Jusqu’au député LFI Andy Kerbrat, surpris dans le métro en train d’acheter de la 3MMC à l’automne dernier.
Prétextes
Cette fois, c’est au tour du Figaro de pointer du doigt une pratique qui s’est “énormément démocratisée”. Ce samedi sur son site internet, le média évoque par exemple un repas du soir bien arrosé au Palais Bourbon pour une dizaine de députés avant de retourner siéger : “Comme souvent, l’alcool coule à flots. Champagne, bières, vin blanc, vin rouge et même, verres de whisky ou de gin sont servis”, écrivent nos confrères.
Le Figaro évoque plusieurs prétextes, toujours bons pour les consommateurs dans le déni : le rythme effréné de la semaine, “une façon de décompresser” mais aussi “de générer du collectif” lorsque les combats politiques sont plus forts.
Nos confrères évoquent également la consommation de cocaïne. “Certains députés et attachés parlementaires sniffent dans leur bureau”, d’après leur enquête. “Ces gens-là n’ont pas la notion du bien et du mal, beaucoup sont très décomplexés sur le sujet”, affirme une assistante sous couvert d’anonymat.
Voilà qui pourrait expliquer pourquoi les incidents se multiplient dans l’hémicycle et ses couloirs.