Le Canada continue de plaider en faveur de la clémence pour Robert Schellenberg, un ressortissant canadien condamné à mort en 2019 pour trafic de drogue.
Pékin a affirmé jeudi avoir agi « conformément à la loi » au lendemain de l’annonce par Ottawa de l’exécution ces dernières semaines de quatre citoyens canadiens en Chine
« La lutte contre la criminalité liée aux stupéfiants est la responsabilité commune de tous les pays. La Chine est un État de droit. Elle traite les accusés de toutes nationalités sur un pied d’égalité, traite les affaires avec rigueur et équité, conformément à la loi », a indiqué devant la presse Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
« Le Canada condamne fermement le recours à la peine de mort en Chine, une pratique irréversible et contraire à la dignité humaine fondamentale », a écrit la porte-parole du gouvernement canadien.
La ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a indiqué que les familles ont demandé au gouvernement de ne divulguer aucun détail sur l’identité des quatre personnes.
Appel à la clémence
Le gouvernement canadien a confirmé que Robert Schellenberg, qui a été condamné à mort pour trafic de drogue par un tribunal chinois en 2019, n’est pas l’un des Canadiens exécutés. Le Canada continue de plaider en faveur de la clémence pour Robert Schellenberg et lui fournit, ainsi qu’à sa famille, une assistance consulaire.
Les relations entre Pékin et Ottawa sont tendues depuis 2018, lorsque Meng Wanzhou, la directrice financière du géant technologique Huawei, a été détenue au Canada à la demande de Washington, accusée de fraude bancaire en violation des sanctions américaines contre l’Iran.
